Les gros mots de Julien
© Virgil Roger
il faudra y mettre un peu de poil à cet avenir, on se fera moins chier !
L’avenir, je crois que ce mot devient de plus en plus abstrait au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans cette crise sanitaire sans fin. Parfois je me surprends à en rire alors qu’il n’y a rien de drôle dans cette catastrophe ; j’ai l’impression que la situation ne fait qu’empirer alors que ça devrait être l’inverse vue l’énergie déployée et les sacrifices faits. Nous continuons à sombrer, doucement mais sûrement, immuablement comme une pierre dans l’océan ; il nous faudra pourtant toucher le fond pour pouvoir remonter.
C’est rageant de voir cet avenir qui nous échappe non ? Je pense à nos enfants ; et oui je vais enfin pouvoir utiliser cette phrase car la meilleure nouvelle de cette année 2021 et de tous les temps c’est que je vais être Papa ! Ma fille, le bébé que Pauline porte avec passion, tendresse et quelques insomnies, est une petite fille pour la plus grande joie de son Papa et pointera le bout de son nez durant le mois de Mai, et croyez moi le jour où l’on pourra fêter ça le champagne coulera à flot chez Poltred.
Je m’égare tendrement pardon ; je disais penser à nos enfants car avec ma (future) triple casquette de père, chef d’entreprises et d’enseignant je comprends et appréhende les difficultés qui les attends. Il va falloir que l’on relève encore un défi et celui-ci est de taille : remettre une civilisation sur de bons rails pour que eux aussi puissent jouir du bien fait de la vie sur notre belle planète bleue. La tâche est gigantesque les amis ! Cette pandémie a fait ressortir les vices les plus profonds de l’Homme, il flotte dans l’air un parfum nauséabond : celui du chacun pour soi, et en plus j’ai bien l’impression que cette fois-ci Dieu n’est avec personne. Nos dirigeants subissent, les sachants doutent et les ignorants pensent tout haut. L’homme est devenu con, se rebelle non pas pour le bien de tous, mais pour son bien à lui. La planète souffre mais tel Atlas elle continue à nous (sup)porter encore et toujours.
Mais pensons à nos enfants, pour eux nous devons aller de l’avant, pour eux nous devons remettre de l’ordre dans notre société, pour eux nous devons nous prendre en main et leur montrer la voie. Dès lors, cet avenir les amis, qui peut paraître sombre, sera fait lumineux comme une photographie de Robert Mapplethorpe. Oui il faudra y mettre un peu de poil à cet avenir, on se fera moins chier !
Bisous
Julien Malabry